« Rassurez-vous, toujours la banane, toujours debout. »
Ces mots sentent bon la désuétude, légèrement la mort. Un peu comme celui qui est devenu, un temps, Battlegrounds Europe avant de reprendre son nom historique : WW2 Online.
Vous n’en avez jamais entendu parler ? C’est pourtant l’un des plus vieux FPS traités sur Nofrag. Et il était déjà à la ramasse graphiquement à l’époque.
Ce FPS à grande échelle n’est pourtant pas dénué de features inédites et je confesse avoir passé quelques centaines d’heures dessus il fut un temps :
- Tout est jouable : de l’infanterie au destroyer en passant par le canon de Flak88 ou au camion qui le tracte. Le tout chapeauté par un État-major constitué de vieux briscards.
- Un champ de bataille centré sur le nord de la France et le Benelux à l’échelle 1:2.
- Un modèle de dommages sur les véhicules assez avancé.
- Une spatialisation du son hors du commun où l’initié peut distinguer le bruit du moteur d’un Panzer III de celui d’un Panzer IV à plusieurs centaines de mètres.
Ces dernières années, le jeu s’était étendu aux armées américaines et au matériel militaire de 1944, toujours sur le même théâtre d’opération.
Les développeurs ont publié récemment leur roadmap pour 2018. Nous passerons rapidement sur l’arrivée des Italiens, du système intégré de communications vocales ou des divers matos ajoutés pour parler plutôt du montage en cours d’une équipe dédiée au développement d’un hypothétique WW2 Online tournant sous le Unreal Engine 4.
Hypothétique ? Car Cornered Rat Software vient de s’ouvrir au crowdfunding pour financer ses licences logiciels et ses câbles ethernet.
Un WW2 Online retapé, remis sur pieds, droit sur ses guibolles, ressuscité. Renaud et WW2 Online passeront-ils seulement l’année ?