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VALORANT (anciennement Project A) se montre en vidéo et se dévoile plus en détails

Ça y est, l’embargo est tombé et VALORANT, ancien nom de code Project A, se dévoile finalement aux yeux du monde et tous les Grands Journalistes, invités dans les studios de Riot à la mi-janvier, y vont de leur preview. Toutes décrivent un FPS multijoueur tactique en mode Search & Destroy avec un faible TTK et des personnages disposant de pouvoirs variés (nuages bloquant la visibilité, capacité de résurrection, drone de repérage, etc.). Un système d’économie permettant d’acheter de l’équipement et des compétences entre chaque rounds est également présent. S’il devrait ne proposer que 4 cartes au lancement cet été, ce nombre devrait vite s’agrandir.

Visuellement, le jeu est plutôt sobre et peut tourner sur les machines les plus modestes. L’un des points importants soulevés par Riot lors des entretiens avec les journalistes se situe au niveau des performances réseau : avec des serveurs situés tout autour du monde, un tickrate de 128 et un focus sur les systèmes anti-cheat, ils espèrent proposer une expérience en ligne la plus « pure » possible. Comme on pouvait s’y attendre, il s’agira d’un Free To Play, même si le modèle économique exacte n’a pas été précisé.

Ainsi, d’après JV.com, VALORANT « ne fait que reproduire et optimiser ce que le FPS compétitif nous a offert de mieux (…) piochant ça et là des idées à Rainbow Six Siege, à Apex Legends, à Overwatch (…) au sein d’un gameplay signature franchement très proche de celui de Counter-Strike« . Pour le rédacteur, le jeu est bien parti « pour dominer son secteur, face à un Counter-Strike vieillissant« . Pour GK, « VALORANT est très, très proche de Counter-Strike. Il en imite le comportement, la substance, la philosophie de jeu, les nuances et les moindres détails. » Chez PCGAMER, on explique que « Les capacités des héros permettent de mettre en place des stratégies intelligentes (…) mais si vous regardez outre celles-ci, Riot Games a fondamentalement passé les cinq dernières années à développer Counter-Strike.« 

Pour vous en assurer, Riot a publié une vidéo de gameplay présentant un round complet de son hero shooter tactique :

L’occasion de constater que le jeu est effectivement assez proche de Counter-Strike… Jusqu’au moment où des joueurs utilisent des pouvoirs déclenchant un wallhack magique ou un épais mur de fumée empoisonnant quiconque rentre dedans. On en apprend d’ailleurs plus sur ces capacités spéciales qui n’ont finalement pas l’air d’être de simples utilitaires (comme le sont les flash ou les smoke de CS) dans un article publié sur ESTNN. Chaque personnage détiendra deux capacités achetables entre les rounds, un pouvoir ultime s’obtenant en faisant des frags ou en remplissant divers objectifs et une compétence disponible via un cooldown. Frappe orbitale, téléportation d’un point A à un point B, résurrection avec les PV maximum, double saut, couteaux magiques, etc. seront donc au rendez-vous – on imagine très vite l’enfer d’équilibrage que va devenir le jeu.

On peut en tout cas se demander si complexifier les situations avec une multitude de puissants pouvoirs divers et variés ne va pas à l’encontre du concept même de CS : jeter les joueurs dans une arène dans laquelle seuls le skill, le travail d’équipe et la connaissance des maps pourront les faire gagner.

Rutabaga: Élevé au bon grain des FPS de l’âge d’or, si Rutabaga adore particulièrement TUER TUER TUER à coups de rocket launcher et autres akimbo de fusils à pompe, il n’est toutefois pas insensible à une bonne épopée solo bien scénarisée.
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