Lorsqu’on me présente un jeu en commençant par me dire qu’il est le croisement de Quake et Super Meat Boy, je fais un peu la grimace. Et pourtant, Seum est exactement le jeu qu’il prétend être. « Oldshchool et hardcore. Vous aurez besoin d’une souris pour celui-là, les gars », écrivent les développeurs de Pine Studio sur la page Greenlight du jeu.
C’est l’histoire de Marty, un gars ordinaire qui se fait agresser par le Diable alors qu’il déjeune. Pas vraiment enchanté par le fait que des démons lui aient volé un pack de bières, il s’empare du bras de Satan et le greffe à la place du sien, ce qui lui permet de crapahuter en enfer en balançant des boules de feu.
Ça se joue comme un jeu de plateforme nerveux et orienté speedrun, à la manière de Deadcore, ou DeFRaG à l’époque. Plus de 66 niveaux sont à prévoir, quelques puzzles et éventuellement un mode co-op. C’est gras, c’est bête et il y a du métal. Virez-moi cette grosse main mal animée du milieu de l’écran, et peut-être que Seum pourra intéresser un abruti comme moi qui passait son temps à sauter dans les couloirs de Quake II.