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Rekoil, le FPS venu du passé à 15$

Comme beaucoup d’autres, quand Penny Arcade parle de Rekoil, ce n’est pas pour décrire le jeu, après tout, ça intéresse qui un FPS pseudo réaliste de plus ? Il ne parle pas non plus des graphismes, des sons, des modes de jeu… Non, leur article se contente de décrire son business modèle archaïque : un jeu à 15 euros livré avec un SDK et les binaires permettant d’héberger des serveurs dédiés.

Les développeurs vont même plus loin : contrairement aux F2P ou aux FPS AAA où les développeurs sont contraints de sortir des mises à jour et des DLC pour rentabiliser leurs titres, ceux de Rekoil annoncent la couleur : ils se contenteront de corriger la base, mais ils comptent sur les joueurs pour créer le contenu supplémentaire.

Un jeu au gameplay old school, à la réalisation technique old school et au business model old school peut-il encore intéresser les joueurs ? Rien n’est moins sûr : malgré un budget qui devrait atteindre 3 millions de dollars, Rekoil laisse les joueurs indifférents sur Greenlight. C’est inquiétant pour l’avenir de la société, sachant qu’à l’ouverture de Greenlight, le stratège économique de la compagnie, déclarait à propos de leur entrée sur Greenlight :

« If it fails, » said Dent, « we’re fucked. »

Plastic Piranha hopes that Greenlight will help the company foster and engage with a passionate community of fans. Dent sees the system as an opportunity to give gamers an insight into the development process, to show them « how the baby’s gonna grow up » — which he and Plastic Piranha believe will, in turn, help them to connect with and become invested in Rekoil.

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