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Red Dead Redemption 2 : « Ils se trouvent tout là-haut, parmi les constellations »

Oh putain ! Le messie, Red Dead Redemption 2, arrive demain. Les premiers tests sont disponibles par nos confrères à jeun depuis quelques semaines pour être capable d’absorber la quantité phénoménale de foutre de Rockstar. Les employés du service relation presse doivent se toucher ensemble depuis ce matin en voyant le résultat de cette distribution parcimonieuse de clé presse. Car pas tout le monde n’a pu tester le Jésus vidéoludique en avance, uniquement jeuxvideo.com, gameblog et jeuxactu. Je n’ai pas eu personnellement besoin de tester ce FPS/TPS à la manette, en août dernier, j’avais déjà prévu les résultats. Pour preuve, je m’auto-cite : « Meilleur jeu de l’année, emballé c’est pesé. »

  • Jeuxvideo.com lui donne seulement 19/20 : Plus que pour son visuel sidérant de beauté et son effarante perfection sonore, Red Dead Redemption II se révèle précieux pour ce qu’il a à raconter et sa manière de faire évoluer de façon crédible la dimension familiale de la bande, centrale dans cette suite. Tout en profitant d’un gigantesque open world vivant, cohérent et parvenant à nous surprendre même après y avoir passé une cinquantaine d’heures, on se retrouve pris au piège de cette histoire servie par une brochette de personnages tous mieux écrits les uns que les autres. Et c’est là la force du jeu de Rockstar Games qui réussit la plupart du temps à dépasser sa dimension vidéoludique en usant de son récit pour mieux ferrer le joueur afin de le faire rire, frémir et de l’émouvoir. Plus qu’un jeu (imparfait dans son gameplay, parfois redondant mais tellement généreux), Red Dead Redemption II est une épopée, née des plus grands chefs-d’œuvre cinématographiques du genre, se nourrissant perpétuellement de grands sentiments pour nous retourner jusqu’à un final étonnant et logique à la fois.
  • C’est un 10/10 chez Gameblog, le journaliste la bouche encore pleine ne retient pas ses larmes : Si l’année 2018 était une mer agitée par plus d’un hit, sur laquelle les joueurs tentent tant bien que mal de rester à flot, Red Dead Redemption II serait sans aucun doute une vague scélérate, gigantesque, inévitable et qu’on voit nous submerger avec un soupçon d’admiration, en acceptant notre destin. Quel destin ? Celui de chavirer pour une production qui compile les réussites. Red Dead Redemption II est simplement le meilleur jeu d’action et d’aventure en monde ouvert jamais conçu. Les architectes de Rockstar et leurs équipes ont bâti un fort qui tombera bien un jour, mais qui pour l’heure paraît imprenable. On risque en effet d’attendre longtemps avant qu’une superproduction vidéoludique ne parvienne à assembler avec un tel brio des mécaniques aussi nombreuses, profondes et riches que prenantes, une narration, une écriture et une mise en scène à ce point maîtrisées, une réalisation si épatante qu’elle semble presque infaillible, donnant cette impression de monde vivant – et entièrement interactif – comme aucun autre auparavant. Red Dead Redemption II est une légende, un monument. Ceux qui auront l’ambition de le défier ne devront pas avoir la main qui tremble.
  • Enfin, chez le catalogue de pubs, jeuxactu, c’est un 21/20. Oui, oui. 21/20 : Dan et Sam Houser ont été visionnaires en choisissant le nom de leur studio : aujourd’hui, les rockstars du jeu vidéo, c’est bien eux. Ils se trouvent tout là-haut, parmi les constellations, à un niveau que même les grands noms de l’industrie ne pourront probablement jamais atteindre. En un claquement de doigts, ils sont capables de révolutionner un genre qui n’avait plus connu pareille onde de choc depuis… GTA : San Andreas ; ce n’est pas un hasard. Avec le recul, le plus dramatique pour la concurrence, c’est que Red Dead Redemption 2 n’invente strictement rien, il ne fait que reprendre des mécaniques connues mais en les intégrant dans un monde organique dont il a le secret. Et d’un coup, la magie opère. L’interaction devient complètement folle, et on se rend compte que, jusqu’à présent, l’expression « cycle de vie » a été galvaudée. Aucun superlatif, aucun stream, aucun test n’est en mesure de rendre justice au travail colossal abattu par les équipes du studio. Il y a tellement de choses à découvrir, tellement d’émotions à vivre, que les mots nous manquent pour expliquer ce que l’on a ressenti. Avec sa réalisation interstellaire et sa B.O. de malade mental, Red Dead Redemption 2 nous embarque également dans une histoire à l’écriture dingo. Arthur Morgan et Dutch van der Linde occupent le haut de l’affiche, bien évidemment, mais que dire des autres personnages composant ce casting cinq étoiles ? Bref, que vous le vouliez ou non, il y aura bel et bien un avant et un après-Red Dead Redemption 2. Une page de l’open-world est en train de se tourner, implacablement.
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