X

[PREVIEW] The Voidness : Quand le vide vous entoure

Découvert en février dernier, The Voidness avait intrigué par sa proposition singulière. Devoir scanner autour de soi pour pouvoir avancer et découvrir ce qui nous entoure semble plutôt original, mais ça donne quoi clavier et souris en main ? Après avoir terminé le jeu, je vous explique pourquoi ce jeu n’a pas laissé de vide en moi.

Genre : Walking-sim, horreur | Développeur : Steelkrill Studio | Éditeur : Steelkrill Studio  | Plateforme : Steam | Configuration recommandée : Processeur i7 4790K ou AMD équivalent, 8 Go de RAM, 970 ou AMD | Prix : 11,80€ | Langues : Anglais | Date de sortie : 07/04/2023 en accès anticipé | Durée de vie : 2/3 heures 

Test réalisé sur une version commerciale en accès anticipé.

Bon, ça commence mal …

Où suis-je ?

Après une courte cinématique d’introduction, je me réveille dans une pièce qui ressemble fortement à une salle d’opération, il y a du sang partout. Un rapport médical est posé sur le côté. Je suis Fransesca Lee, ancienne astronome, toujours en convalescence à l’infirmerie suite à un traumatisme crânien sévère. Une fois sortie de cette pièce, je me rends compte que je suis seule et que quelque chose s’est très mal passé. Mon équipe et moi-même sommes venus ici pour étudier un vide inexpliqué sur une nouvelle planète. Malheureusement, des événements ont endommagé la base 1 dans laquelle je me trouve. Je vais donc devoir rejoindre le reste de mon équipe dans la base 2. Le problème, c’est que pour y accéder, je vais devoir traverser le vide dans lequel une menace rôde.

Et le gameplay dans tout ça ?

La première partie, qui fait office d’introduction, m’a permis de comprendre le fil rouge et de me familiariser avec les déplacements de mon personnage et ses interactions avec le décor du jeu. Explorer, lire, ouvrir des portes. Tout se résume à ça. Faire des allers-retours pour obtenir une carte ou un code pour progresser et ainsi de suite. Se déplacer en combinaison n’est peut-être pas une chose facile, mais là, c’est trop lent. Appuyer sur la touche « shift » pour sprinter s’avère au final plus que nécessaire. Il est possible également de se pencher et de s’allonger, mais je n’ai pas compris pourquoi, puisque je n’en ai eu besoin à aucun moment. Heureusement, on progresse assez vite et je n’ai rencontré aucune difficulté.

Une fois mon scan à particules entre les mains, je découvre un tout autre jeu. Je me retrouve dans une totale obscurité, dans un vide immense. Où suis-je ? Je peux entendre l’écho de ma voix et un son ambiant assez oppressant m’entoure. Le sound-design est loin d’être parfait puisque les bugs audios sont nombreux, mais dans l’ensemble, le développeur à bien réussi à retranscrire cette ambiance horrifique. La découverte du scanner est fort sympathique et je me suis amusé à scanner mon environnement pour apercevoir les lieux se dessiner autour de moi. Un simple clic gauche suffit à balayer une zone plus ou moins grosse, puisque vous pouvez augmenter ou réduire le rayon d’action. Ainsi, l’exploration se fera avec le maintien presque en continu de la touche de votre souris. C’est vraiment bien pensé et c’est la première fois que je rencontre ça dans un jeu

Un vide soporifique

Afin de faciliter l’exploration, la couleur des particules change en fonction ce que l’on scanne. Orange pour de l’eau, bleu et blanc pour les murs, vert pour les choses avec lesquelles on peut interagir – cette partie se limite à ouvrir des vannes, retirer des planches et allumer des tourelles qui scannent le prochain lieu à parcourir. Sans oublier le rouge, pour le sang et les traces que laisse la chose qui vous veut du mal. Je n’ai eu aucune difficulté à échapper à mon prédateur, puisque le simple fait de courir, m’a permis de suffisamment le distancer et de reprendre mon chemin.

Le développeur a eu l’idée originale d’ajouter des jumpscares qui, après plusieurs fois, n’auront plus aucun effet, sauf celui de vous réveiller un peu. En effet, autant l’idée du scanner est vraiment bonne, autant avoir constamment le son de l’objet en fonctionnement dans les oreilles et faire les mêmes choses, deviennent pénibles et je me suis souvent dis, ça se termine quand ?

Voici une vidéo pour vous montrer quelques séquences de gameplay :

C’est bien mais ça ne suffit pas

The Voidness est un jeu indépendant au gameplay très classique certes, mais qui réussit tout de même à innover grâce à la mécanique de gameplay liée à l’utilisation du scanner. Malheureusement, c’est la seule originalité. On connaît le goût du développeur pour ce genre de jeux et on peut quand même saluer son travail. On espère qu’un suivi sera fait dans le but d’améliorer les lacunes techniques afin d’obtenir une meilleure expérience pour les prochains joueurs. Si vous cherchez une aventure solo très courte et que vous êtes fan de walking sim horrifique, testez-le.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

Articles liés