Mardi, je suis allé visiter les locaux d’Activision, en pleine campagne profonde, à bien, oulah, une dizaine de kilomètres de Paris. Je vous raconte pas le trajet. Bref. J’ai pu y voir tourner sur Xbox deux jeux LucasArts : Mercenaries, un GTA pas super beau mais divertissant dans lequel on joue un mercenaire en Corée du Nord et dans lequel on peut tout détruire ; et puis Republic Commando, le nouveau FPS Star Wars qui ne se déroule pas en Corée du Nord et qui n’a vraiment rien d’un GTA.
Republic Commando, donc. Je n’ai hélas pu tâter que de la version Xbox (et encore, une version d’il y a deux mois, buggée et à moitié localisée) mais c’est assez pour commencer à se faire une petite idée de ce FPS qui sort début mars.[–SUITE–]Si vous avez bien suivi le scénario des derniers Star Wars, vous avez peut-être compris que les commandos de la République sont de vulgaires clones de Jango Fett, un chasseur de primes mandalorien. Si vous n’étiez pas encore au courant, je vous ai épargné des heures de visionnage de films pénibles. Republic Commando, avec un sens de l’à-propos hors du commun, vous fera donc très justement incarner un clone.
Les Cloclones
Dans les faits, vos trois camarades de chambre serviront surtout de support au cas où vous auriez la flemme de shooter vous-mêmes les ennemis. On peut aussi leur demander de faire quelques petites actions, comme pirater l’ouverture d’une porte ou… faire exploser l’ouverture d’une porte (des actions que le jeu vous encourage à faire), mais on peut tout aussi bien s’en passer. Pas la peine de chercher une gestion avancée d’escouade ou des milliers de possibilités tactiques : Republic Commando est ouvertement un FPS créé pour le plus grand public. Vos squadmates sont principalement là pour rendre les batailles un peu plus spectaculaires et un peu moins lone cowboy. Accessoirement, ça permet de profiter de quelques punchlines pendant les parties, c’est toujours mieux que le silence borné d’un barbu roux.
Clone Rider
La plus grande originalité de Republic Commando, finalement, c’est son HUD : envahissant sur les screenshots du jeu, il passe beaucoup mieux à l’écran. On se pose quelques questions au début sur tout cet espace perdu pour pas grand chose (une barre de vie, d’autres pour vos clones, divers indicateurs et gadgets) mais on s’y fait vite. Et ça n’est pas si mal pour surveiller d’un coup d’oeil la santé des différents membres de l’escouade.
A Clone in the Dark
Graphiquement, le jeu se tient pour une Xbox. Ça n’a rien de formidable, bien loin de là. Toutefois, le jeu se débrouille tant bien que mal pour arriver à faire passer une petite ambiance Star Wars (Episode I/II/III) et c’est déjà ça de pris. Les intérieurs sont tout de même très nettement supérieurs aux extérieurs. Je suis assez curieux de voir ce que ça donnera sur PC. Probablement pas quelque chose d’hallucinant, mais comme c’est de l’Unreal Engine, ça peut donner des graphismes de qualité très correcte si LucasArts s’en est donné la peine.
Quant au multi, il proposera du deathmatch, du team deathmatch et plein de trucs pour se faire des guilis virtuels entre amis, sur PC comme sur Xbox (via XboxLive au besoin). Mon avis sur la chose est que je n’y ai pas touché et que je ne sais donc absolument pas ce qu’il vaut, mais je ne pouvais tout de même décemment pas conclure cette preview sans vous en parler.
Dernier point : si vous vous intéressez à Mercenaries, je ne peux que vous recommander la lecture de la preview du jeu chez Factornews : j’aurais raconté peu ou prou la même chose qu’eux.