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[Test/Preview] Maximum Action : Max Payne rencontre Action Half-Life

Quand je repense à l’époque des mods d’Half-Life (1,2), The Specialist (TS) a une place toute particulière dans mon cœur. On pouvait se la jouer Matrix ou cinéma hongkongais, et rejouer les pires (ou meilleures) scènes en slow-motion. En accès anticipé depuis septembre 2018, Maximum Action s’inspire directement des titres précédents ou de jeux comme Max Payne et Action Half-Life (qui était beaucoup mieux que TS). Il fait parti de l’écurie New Blood Interactive (Amid Evil, DUSK), et possède un style très pixelisé ou moche selon les goûts. De toute manière, le jeu ne brille pas vraiment pas sa direction artistique mais plutôt par son gameplay. Mais il propose tout de même des effets de destruction plutôt sympathiques. En plus, il occupe un créneau très particulier dans son style, sans aucune concurrence puisque The Specialist 2 n’a jamais vu le jour.

C’est dans un style très rétro/old-school que Maximum Action vous propose, à travers plusieurs scènes, de dézinguer avec style. Si vous avez toujours rêver de propulser un type contre un mur tout en lui criblant le bide de plomb à l’aide d’un akimbo de fusil à pompe : le jeu est fait pour vous. La panoplie de mouvement, couplée à la possibilité de ralentir le temps, permet de parcourir les niveaux de manière dynamique. C’est amusant, gratifiant, défoulant mais beaucoup trop facile. Même si chaque scène est différente : du western spaghetti à la jungle vietnamienne en passant par les rues de Hong-Kong, elles sont trop courtes et sans difficulté. Après plus d’un an en accès anticipé, elles ne sont qu’au nombre de sept. Si vous n’avez pas l’esprit compétitif pour essayer de battre les records pour vous hisser en haut du scoreboard, dans son état actuel, Maximum Action ne vous occupera que 40 à 60 minutes. Néanmoins, le titre propose un éditeur de niveau et une compatibilité avec le Steam Workshop. Il y a donc déjà une petite quantité de scènes amatrices (et je ne parle pas de porno) à se mettre sous la gâchette. Mais pour être honnête, à quelques rares exceptions, elles sont loin de la qualité offerte par celle du développeur. Pour sauver la face, et justifier son tarif, un mode sandbox permet de s’éclater face à des vagues d’ennemis dans des environnements différents de la campagne mais beaucoup plus simple en terme de level design. Il y en a même un en référence à DUSK, puisque c’est le même éditeur derrière, un clin d’œil assez sympa. C’est toujours ça de pris et permet d’expérimenter, pour me répéter, l’excellent gameplay que propose Maximum Action. On peut quand même saluer la diversité de l’arsenal : RPG, AK47, Revolver, MP5… Il y a de quoi s’amuser.

Il existe un mode replay après chaque niveau, mais il est pour l’instant totalement buggé.

À moins de vouloir soutenir les développeurs, dont la personne à l’origine de l’excellent DUSK, il faut encore patienter. Mais combien de temps ? Les mises à jour sont régulières mais très espacées, et depuis septembre 2018, cela avance tout doucement. Ou alors, il faut voir Maximum Action comme un expérimentation sans but ultime : il n’y a pas d’histoire ou de campagne. Dans ce cas là, il est intéressant et pertinent de le relancer à chaque fois que New Blood Interactive décide de sortir un petit peu de contenu. Finalement, comme un film honkongais : de temps en temps, ça détend de ne pas trop réfléchir.

Maximum Action est disponible sur Steam pour 12,49€ (Actuellement, il est 9,99€ avec les soldes Steam).

 

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