Avec 2 ans de retard sur la date prévue lors du kickstarter, Warhorse Studios sort finalement son premier bébé, Kingdom Come : Deliverance. Le développement de ce dernier a commencé en 2011 avant qu’il soit kickstarté en janvier 2014.
Tout y est pour vous en mettre plein la vue : outre les grands éléments de gameplay classiques du RPG, Warhorse Studios ont beaucoup misé sur l’authenticité. La cohérence visuelle est alléchante (ça tourne sous CryEngine) et toute les animations ont été enregistrées en capture de mouvement, aussi bien les corps que les traits des visages lors des dialogues. Le système de dialogues fait penser aux livres dont vous êtes le héros et l’histoire est pour sa part annoncée comme non-linéaire dans un monde dynamique. Beaucoup de belles intentions et une certaine tendance au perfectionnisme passent comme de bon présages, prêts à réveiller le Chevalier noir qui sommeille en vous. La seule chose qui pourrait vous faire défaut n’est pas votre épée rouillée mais bel et bien votre hardware.
En effet, j’ai eu accès à l’alpha fin 2014 et elle mettait mon PC de l’époque sur les rotules. J’ai relancé le jeu il y a quelques semaines qui était tout de même bien plus jouable que dans mes souvenirs. Comme la sortie arrivait à grand pas je n’ai pas prolongé l’expérience pour lui préférer la version finale, donc pour être honnête mon avis ne vaut pas grand chose.
Prudence donc quant à la qualité de l’optimisation, attendez les premiers retours des joueurs car je ne promet pas un test dans les temps, la dernière fois j’ai tenu une épée à Azincourt, je me suis réveillé au XXème siècle.