Aujourd’hui, j’ai passé trois heures devant un petit FPS ukrainien pas trop connu. Paraît que le développeur, GSC Gameworld, a déjà sorti deux autres FPS autrefois, Codename Outbreak et Firestarter, mais plus personne ne s’en souvient. Paraît aussi que leur nouveau jeu est un petit peu ambitieux et est en développement depuis plus de cinq ans. Ah oui, S.T.A.L.K.E.R.: Shadow of Chernobyl, voilà. Ben j’y ai joué.
De ce bref voyage en Ukraine virtuelle, je vous ramène mes impressions et quelques images exclusives.
[–SUITE–]La principale feature de Stalker, celle qui le différenciait de la masse, c’était sa carte gigantesque représentant la région de Tchernobyl 20 ans après la catastrophe nucléaire. Et c’est toujours là, même si la map (vraiment très grande) a été découpée en une quinzaine de sous-maps, elles-mêmes pas spécialement petites. Les temps de chargement restent, de ce que j’en ai vu, fort raisonnables. Et dans ce monde, donc, on peut se balader à peu près librement. A peu près, car il faudra tout de même vaguement suivre les missions assignées : escorter un Stalker ici, attaquer les militaires là, aller chercher un artefact dans un trou hanté par des mutants. On a le choix des missions à effectuer, même si celles de la trame principale sont a priori toutes obligatoires. On est parfois seul, parfois accompagné d’autres stalkers. Ils ne se comportent pas comme des petits soldats sous votre commandement, mais sont des entités avec un but propre. Vous pouvez par exemple tout à fait les laisser massacrer les ennemis à votre place et arriver ensuite.
Les combats sont eux plus rapides et les armes ont un petit côté nerveux qui les rend agréables à utiliser (même si elles ont tendance à s’enrayer régulièrement). J’aimerais bien pouvoir vous décrire un combat type, mais la difficulté et l’IA n’étaient pas encore réglées dans cette version, qui date de septembre. Du coup, il fallait vider un chargeur par tête. Qui plus est, j’étais invincible, ce qui faussait également la donne. Difficile donc de bien juger de ces combats pour l’instant (et pourtant c’est important !), mais au premier abord le feeling est bon.
Mais, pour une fois, je garde espoir que les promesses de ces trois heures de S.T.A.L.K.E.R. se concrétisent. Parce que même s’il a perdu de sa superbe, le jeu fait toujours envie. Pourtant, les inconnues sont encore nombreuses. Prenez ces quarante heures de durée de vie, par exemple. Si c’est vrai, c’est énorme, mais quel sera le rythme du jeu durant ces dizaines d’heures ? Quel sera le niveau réel de difficulté ? Le jeu ne risque-t-il pas à l’inverse d’être répétitif ? Il faudra probablement attendre la sortie du jeu début mars 2007 pour avoir la réponse.
Les previews des grands reporters partis voir le jeu en Ukraine :
- Gamespot
- Gamekult (qui a aussi une interview des développeurs)
- JeuxVideo.com, qui lui consacre un dossier