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Iron Maiden porte plainte contre Ion Maiden

Non, ceci n’est pas une blague : Iron Maiden Holdings Limited, l’entreprise qui gère la marque du groupe britannique Iron Maiden, a déposé plainte pour contrefaçon contre 3D Realms, éditeur du rétro-FPS Ion Maiden. Le groupe réclame ainsi deux millions de dollars au studio.

L’entreprise anglaise estime que, outre le titre du jeu, de nombreuses similarités semblent montrer que 3D Realms a voulu capitaliser sur la marque Iron Maiden, voir même induire ses clients en erreur : le nom de l’héroïne Shelly Harrison serait une tentative de copier le nom de Steve Harris, membre fondateur du groupe, tandis que le logo Ion Maiden utiliserait une police similaire à celui de Iron Maiden.

L’illusion est parfaite, les logos se ressemblent comme deux gouttes d’eau

Les plaintifs estiment également que le jeu utilise un émoticône en forme de bombe jaune graphiquement similaire au personnage d’Eddie (la mascotte d’Iron Maiden) et que Ion Maiden emprunte le style et le feeling de Legacy of the Beast, un jeu iOS basé sur l’univers du groupe dont voici le trailer :

La ressemblance avec ce que propose Ion Maiden est, encore une fois, troublante :

3D Realms a réagi dans une série de tweets publiés sur le compte officiel du studio, assurant continuer son travail sur le projet Ion Maiden :

Nous, 3D Realms, nos coéditeurs 1C Entertainment et le développeur Voidpoint, examinerons nos options une fois que nous recevrons l’avis officiel du procès et prendrons toutes les décisions nécessaires au moment opportun.

Quoi qu’il en soit, tout le monde continue à travailler avec diligence sur Ion Maiden afin d’offrir la meilleure expérience possible lors de la sortie du jeu.

Espérons que ce procès puant émanant d’une boite vénale dont le seul but est de taper sur tout ce qui bouge en espérant rapporter du fric à de vieux millionnaires grabataires ne détruise pas 3D Realms. Rappelons que le studio est actuellement l’éditeur de deux rétro-FPS, Ion Maiden et WRATH: Aeon of Ruin.

Rutabaga: Élevé au bon grain des FPS de l’âge d’or, si Rutabaga adore particulièrement TUER TUER TUER à coups de rocket launcher et autres akimbo de fusils à pompe, il n’est toutefois pas insensible à une bonne épopée solo bien scénarisée.
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