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Elite Dangerous: Odyssey détaille sa partie FPS

Nos confrères de PC Gamer ont interviewé Piers Jackson, game director chez Frontier. Ce dernier décrit la partie FPS du prochain DLC d’Elite Dangerous, Odyssey, dans les moindres détails. Attention, les affirmations ci-après n’engagent que lui. Espérons qu’ils ne nous fasse pas une Chris Roberts…

La partie FPS d’Odyssey sera un tactical shooter. Et il est assez rassurant d’entendre le game director dire que le feeling sera différent du combat spatial. Les joueurs pourront avoir des boucliers qui utilisent de l’énergie, donc il faudra les déclencher au bon moment. Certaines armes, comme les lasers seront plus efficaces contre les bouclier, alors que les armes cinétiques le seront plus contre l’armure, à l’instar des armes des vaisseaux. Il y aura différent types d’armes, du close-range au long-range, pour s’adapter à la situation. Elles auront un poids différent, donc des temps pour dégainer et épauler différents, et on sera en mesure de ressentir cette différence. Bref, du classique pour un FPS et ça pourrait aussi bien coller à la description d’Apex Legend. Mais d’après Piers Jackson, le gameplay serait plutôt situé à mi-chemin entre un ARMA et un Call of Duty.
D’autre part, il y aura un système de classes, par l’intermédiaire du choix de la combinaison, que l’on pourra modifier pour l’adapter à son style de jeu. Certaines classes auront accès à des outils spécifiques ou à des bonus. Par exemple, la combinaison de base pour le combat, la tactical suit, disposera d’un emplacement d’arme principale en plus, ainsi que des boosts d’armure et de bouclier. Enfin, si vous aimez jouer aux poupées, il sera possible d’appliquer des cosmétiques sur la combinaison, un peu à la manière des kits pour les vaisseaux. Vous pourrez donc afficher vos goûts douteux à toute la galaxie.

Une autre des grosses modifications apportées par le DLC sera l’amélioration de la technologie pour la génération des planètes mais aussi de colonies. Celles-ci seront le théâtre de missions à pieds : relancer un générateur, nettoyer la base de squatteurs, etc. Il y aura donc de l’IA pour les ennemis, et pour l’instant, ils sont encore en train de travailler sur les réglages du comportement, de leur précision et de leur temps de réaction.
Il n’y a pas de séparation entre les vaisseaux et la partie à pieds, donc si on est en difficulté, rien ne nous empêchera de demander à son partenaire de remonter dans un vaisseau pour faire de l’appui aérien. Mais les ennemis pourront aussi lui tirer dessus. On est curieux de voir comment l’équilibrage pourra être fait pour que cela reste fun à jouer…

Ces colonies ont pour but de faire ressentir le frisson « Grand ouest sauvage » (Non, on ne parle pas de la Bretagne) de la colonisation américaine. Et s’il y aura de grands spatioports (star ports) avec beaucoup de population, il y aura aussi ces endroits moins peuplées, zones industrielles ou agricoles (Hé, mais ça marche aussi pour la Bretagne, en fait), vous savez, ces endroits où les gens travaillent vraiment. Bon, dans le jeu, ce sera plutôt pour donner un style visuel aux colonies.

Les star ports permettront de débarquer à pieds dans un genre de hub, un espace social. Il y aura des vendeurs et des NPC qui donneront des missions, ces mêmes missions accessibles depuis le bulletin board pour les habitués d’Elite Dangerous. L’avantage c’est qu’il sera possible de négocier le paiement à la hausse quand on sera en face de l’employeur. L’équipe de dev est très motivés pour rendre les NPC vivants. De nombreux dialogues seront doublés, mais les détails des missions seront en texte. Ces hub permettront également de croiser les autres joueurs. Il y aura aussi la possibilité d’emprunter des navettes pour voyager entre les star ports et les colonies, ou pour retrouver plus facilement ses camarades. En gros, tout ça ressemble un peu à ce que veut faire Star Citizen.

Pour ceux qui n’aiment pas le combat, il y aura des récompenses pour l’exploration : si vous êtes le premier à mettre le pied sur une planète, votre nom sera indiqué aux visiteurs suivants. On pourra également scanner les formes de vie et recueillir des données pour les revendre. Ce ne sera que des plantes, mais il est possible que cela évolue dans de futures mises à jour.

A la fin de l’interview, le game director tient à nous rassurer en précisant que si Frontier n’a jamais sorti de FPS auparavant, de nombreux développeurs du DLC ont de l’expérience dans ce domaine, dont lui. Il indique aussi que ceux qui n’ont pas envie de quitter leur cockpit pourront continuer à jouer comme ils le faisaient avant sans problème. Il n’y a aucune obligation. Mais ça les feraient quand même bien chier, car « c’est une mise à jour massive » et ils ajoutent énormément de choses à Elite Dangerous. Il n’y a plus qu’à attendre la sortie, toujours prévue pour début 2021 pour savoir si Elite Dangerous: Odyssey coupera l’herbe sous le pied à son grand rival Star Citizen…

Si vous n’êtes pas allergiques à la langue de Mr Bean, vous pouvez consulter la longue interview ici.

Le DLC Elite Dangerous: Odyssey est disponible en précommande sur Steam et l’Epic Game Store.

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