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Battlezone 2 : le remaster s’illustre en vidéo

Bon sang ! Battlezone, vous vous en rappelez ? Non, je ne parle pas de l’immondice sorti en exclusivité sur PSVR et qui conchiait son héritage autrement plus prestigieux mais bien de la série originelle datant de la fin des années 90 et qui proposait ni plus ni moins qu’un ambitieux métissage des genres, mélangeant avec brio jeu de stratégie, pilotage de véhicules spatiaux et FPS futuriste. Il faut s’imaginer un STR à échelle humaine se déroulant dans un univers spatial uchronique et dans lequel le commandeur côtoie ses unités sur le champs de bataille et parfois les contrôle lui-même. Même si le côté shooter n’était pas primordial, il n’en était pas moins présent et jouissif : abattre au sniper ou au fusil plasma un pilote ennemi qui avait réussi à échapper de justesse à la destruction de son vaisseau était un véritable plaisir sadique. L’échelle 1:1 donnait le sentiment de se trouver au centre de véritables batailles épiques, offrant une expérience dont peu de jeux du genre peuvent se vanter.

Screenshot tiré du mod HD non-officiel

Ici c’est donc une édition Remastered du second opus, Battlezone Combat Commander, qui est présentée par Rebellion. Assets retravaillés, effets de lumières plus actuels, textures haute-résolution, compatibilité 4K, le studio semble vouloir proposer un confort moderne à défaut d’être un véritable remake. Au vu de la qualité de l’original, si cette version se contente de proposer ce qu’était déjà Battlezone 2 avec une légère mais visible réactualisation, ça peut valoir le coup de se pencher dessus. La sortie du jeu est prévu pour le 1er Mars 2018 et, si vous êtes curieux, vous pouvez vous inscrire pour la beta.

En passant, j’apprends en rédigeant cette news qu’un remaster du premier Battlezone (appelé de façon barbare Battlezone 98 Redux) est déjà sorti sur Steam il y a un peu plus d’un an : je ne peux en aucun cas garantir sa qualité, mais sachez qu’il a un ratio de 91% de votes positifs et que cela ne veut strictement rien dire.

Rutabaga: Élevé au bon grain des FPS de l’âge d’or, si Rutabaga adore particulièrement TUER TUER TUER à coups de rocket launcher et autres akimbo de fusils à pompe, il n’est toutefois pas insensible à une bonne épopée solo bien scénarisée.
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