High Hell vient de sortir et j’ai pu y jouer un peu moins de deux heures, assez pour le finir, essayer d’améliorer mon score et pour ne plus jamais avoir envie d’y jouer. Le nouveau FPS du développeur d’Heavy Bullets est édité par Devolver et nous met dans la peau d’une démone armée d’un fusil laser à munitions infinies, dans une quête pour maraver un boss démon mafieux et ses sbires.

HIGHHELL 2017 10 24 15 40 27 40Le jeu est divisé en 20 niveaux et si vous êtes minimum doué, vous pouvez les finir une première fois en une petite heure. Il y a quelques boss sans grand intérêt et chaque mission demande de faire deux trois trucs : tuer un ennemi précis, récupérer des objets, en détruire d’autres. Tout ça n’est que prétexte pour parcourir l’environnement, nous donner des choses à faire avant de sauter dans le vide, pour passer à la suite.

Si les 20 missions peuvent être torchées très vite, c’est surtout que le but ici est de faire le plus de points possibles. Tout entre en facteur pour notre score final : la précision, le nombre d’ennemis abattus, l’argent qu’on a brûlé ou non et surtout, bien évidement, la vitesse avec laquelle on termine le niveau. On finit une première fois le jeu plus ou moins vite, et on est censé s’entraîner pour le finir en moins de 20 minutes.

HIGHHELL 2017 10 24 15 39 27 39Le problème c’est que High Hell ne dispose que de quatre mécaniques : le tir, le saut, le coup de pied et l’accroupissement. Etre plus efficace dans un niveau se résume à trouver le chemin idéal et à être précis dans ces tirs. Et tout ça devient ennuyeux très vite, les ennemis manquent de variété et les situations changent rarement. Ici, la simplicité n’est pas synonyme de pureté, mais d’aridité. Les sensations stagnent vite et on se retrouve à chercher un flow similaire à celui d’Hotline Miami, sans jamais le trouver.

La DA simpliste reste charmante, l’univers est rigolo, on rencontre plein de situations amusantes, les faux écrans de chargements interactifs sont géniaux, la musique de Doseone est fun (même si elle n’est rien comparée à son chef d’oeuvre avec Kozilek) et High Hell pourrait très bien valoir le coup s’il coûtait 2€. Malheureusement, on nous en demande 10.

 

High Hell a un goût étrange de jeu de Game Jam qu’on essaye de nous refiler trop cher. On arrive a ressentir deux trois trucs agréables en cours de route, mais jamais assez longtemps ou assez fort pour nous donner envie d’y retourner. Avoir une musique agréable et un univers avec de l’alcool ne suffisent pas pour faire un bon jeu typique du catalogue Devolver.

 

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