Toxikk s’apprête à faire le grand saut en version 1.0 pour sortir enfin de sa longue phase d’accès anticipé. Problème : le jeu est tombé dans l’oubli, les serveurs sont déserts et les développeurs ont peur que la sortie officielle soit un non événement.

Pour attirer du monde sur les serveurs, ils envisagent de sortir une « free edition » qui consistera en une version complète de Toxikk permettant de jouer sur des serveurs où ne tourneront que deux ou trois cartes. Telle une pastille Kiss Cool, la manœuvre aura un double effet :

  1. Les statistiques indiquant le nombre de joueurs seront artificiellement gonflées et il deviendra impossible de savoir combien de gens ont acheté et jouent à la version payante de Toxikk.
  2. Si malgré tout le jeu ne se vend pas, les acheteurs pourront toujours se rabattre sur les serveurs hébergeant les cartes gratuites et, selon leurs caractères, se convaincre que leur achat a permis au jeu d’exister dans sa version gratuite, ou cracher leur venin, frustrés d’avoir payé ce dont les autres profitent gratuitement.
Article précédentPolygon Fragments a sorti une vidéo sur Overwatch
Article suivantOverwatch, le jeu impossible à équilibrer