Dans l’ensemble de la race humaine, je fais partie d’une caste rare : ceux qui ont eu l’occasion de finir la version complète de Resistance: Burning Skies, à ce jour le seul FPS disponible sur PlayStation Vita. C’est donc en toute connaissance de cause que je puis aujourd’hui affirmer qu’il s’agissait d’une méga-daube, avec une campagne solo honteuse. Le multi était lui d’une affligeante banalité, et était évidemment totalement dépeuplé. Pourquoi cette introduction ? Parce que Call of Duty: Black Ops Declassified, qui sort sur Playstation Vita en novembre, est développé par le même studio, Nihilistic Software. Autant dire que les attentes ne sont pas très élevées… [–SUITE–]

Et ça n’est pas la présentation du jeu à la GamesCom qui va les remonter : entre mon entrée et ma sortie de la salle où était montré le jeu, moins de dix minutes s’étaient écoulées. Activision a simplement montré le trailer diffusé hier, a fait un mini blabla sur la présence d’un mode multi 4vs4 en Wi-Fi et le fait que les missions du solo étaient courtes (le genre time trial), et hop, la moitié de la présentation était passée. Ne restait plus qu’à montrer quatre joueurs s’affronter en multi sur une map minuscule (un studio d’étudiant parisien est presque plus grand, c’est dire) durant cinq minutes, et voilà. Le match en lui-même se résumait souvent à du spam de grenade et à des tirs arrosant tout l’écran.

Visuellement, le jeu ressemble à un FPS d’il y a huit-dix ans, avec des couleurs fadasses et un framerate au minimum syndical. La principale utilisation de la Vita semble être l’écran tactile (pour envoyer les grenades, sniper et faire du corps à corps). Avec une sortie en novembre et seulement six maps multi, Call of Duty Declassified semble promis au même sort que Resistance Burning Skies, auquel il ressemble d’ailleurs énormément, tant visuellement que sur les contrôles tactiles.
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