Divide s’est infiltré chez Koch Média pour jeter un oeil sur Dead Island, le survival FPS infesté de Zombies développé par Tech Land, les auteurs de Call of Juarez. Voici ses impressions :

Jusque là très discret sur son jeu, Techland n’a laissé filtrer que deux énigmatiques teasers plantant le contexte de Dead Island sans dévoiler le gameplay. A l’occasion d’une présentation de 40 minutes chez Koch Media, nous avons pu mettre la main sur une première version du jeu en présence de deux développeurs.

Il s’agissait d’une version console, mais graphiquement le jeu est censé être du même niveau sur PC, c’est à dire pas extraordinaire, mais très honnête vu le coté multiplateforme et open world. Disons que les graphismes sont comparables à ceux de Far Cry 2 en moins détaillés. [–SUITE–]

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Un grand monde ouvert

Même si le jeu est divisé en zones déblocables, il est possible de marcher de la plage jusqu’au centre ville en suivant les grandes routes, les petits chemins ou en coupant en pleine nature au risque de se faire rapidement submerger par une demi douzaine de zombies. Toutes les zones qui vous paraissent accessibles sont en effet accessibles. La map est uniquement limitée par des barrières naturelles.

Du coup, on se retrouve parfois avec de grandes distances à parcourir, ce qui peut rapidement devenir périlleux en territoire hostile ; heureusement, il est possible d’utiliser les véhicules abandonnés, ce qui permet une bonne partie de Carmageddon. Le joueur n’est pas pour autant à l’abri dans ces véhicules puisqu’ils subissent des dégâts à chaque collision, et les zombies peuvent attaquer par les fenêtres.

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Et un petit côté RPG

En début de partie, on nous propose de jouer l’un des quatre personnages du jeu. Chacun possède des caractéristiques que lui seul peut débloquer dans les trois arbres d’évolution disponibles. On commence au sein d’un petit groupe de survivants, qui nous proposent d’aller réparer une antenne radio à l’autre bout de l’ile et de récupérer des pièces pour réparer un véhicule. Pas de choix au niveau des dialogues, mais le principe du jeu est assez similaire à celui de Stalker : on passe de communauté en communauté, récupérant des missions, achetant et revendant ses objets au marché noir (on peut récupérer de l’argent sur les cadavres de zombies ou en réussissant des missions), et on se débrouille comme on peut à l’extérieur. La notion de safe zone prend vraiment tout son sens, dès qu’on sort d’un abri on se retrouve assez rapidement attaqué par des zombies qui sortent de tous les cotés : des lents, des sprinters, des enflammés, des empoisonnés, des tanks…

Bien sûr, tout ça varie selon les zones qu’on traverse : sans l’équipement nécessaire, il serait suicidaire de tenter une virée en centre ville où les zombies pullulent, ou même de couper en pleine nature sans possibilité de repli.

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First Person Survival

Le démembrement est évidemment de la partie et un zombie sans jambe ou sans bras pourra continuer à vous harceler. Les combats se font principalement au corps à corps, à l’aide d’armes récupérées ou bricolées. Comme dans Dead Rising ou Fallout 3, il faut récupérer des plans pour débloquer de nouvelles combinaisons sur l’établi : batte cloutée, machette électrique, etc. Cependant, le jeu se veut réaliste et orienté survie, il n’y a donc pas d’armes trop fantaisistes. Il y aura quelques armes à feu, mais elles seront assez rares. A défaut, on peut toujours lancer son arme sur les zombies ou sur des bonbonnes de gaz qu’on aura judicieusement placées.

Il n’y a pas d’auto-regen, sauf pour la dernière des quatre ou cinq barres de vie, et il faudra donc gérer son stock de medikits. On peut aussi se soigner à l’alcool au risque de finir bourré. Si on meurt, on réapparait quelques secondes plus tard avec une partie de son équipement dans une zone pas trop éloignée et pas trop infestée.

Enfin, un mot sur l’aspect multijoueur : il y aura plusieurs modes disponibles, dont un qui propose de rejouer la campagne solo en coop. Chaque joueur peut rejoindre la partie à n’importe quel moment en choisissant l’un des quatre héros.

La présentation ne durait que 40 minutes, mais dans l’ensemble le jeu laisse une bonne impression : l’aspect survival est bien mis en avant, et avec des références affichées comme Walking Dead il a tout pour plaire si Techland gère bien la fin du développement. Dead Island devrait sortir au dernier trimestre sur PC, PS3 et Xbox 360.
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