Toi, lecteur, tu lis NoFrag et souvent, tu te dis (ne t’en cache pas, nous le savons), tu te dis que nous sommes de vilains aigris qui n’aiment rien. Et tu n’as pas forcément tort : peu de FPS atteignent le niveau de qualité et d’intérêt que nous aimons, ce qui nous désespère plus qu’autre chose. Mais ça ne nous empêche pas de distinguer les simples FPS médiocres comme Call of Duty Black Ops des véritables méga-bousasses intersidérales comme World Invasion: Battle Los Angeles. Car crois-moi, lecteur, celui-là, tu ne veux vraiment pas y toucher.
[–SUITE–]L’invasion des profanateurs
World Invasion : Battle Los Angeles (WIBLA) est un enfant bâtard : ses parents sont un film de science-fiction avec des aliens, filmé par un réalisateur de remakes de films d’horreur, et un développeur de FPS jusqu’alors simplement minables, Saber Interactive, qui pour l’occasion a déguisé son nom en « Live Action Studios ». A ce stade, avant même de lancer le jeu, on sent déjà que c’est mal parti, même pour un FPS sorti sans marketing à dix euros, pourtant rien ne nous préparait à ça. Mais il n’y a pas besoin de longs paragraphes de ce genre avec des phases interminables pour vous exposer toute la misère que représente WIBLA, les deux phrases suivantes devraient suffire :
Raison n°1
World Invasion : Battle Los Angeles dure 40 minutes.
Raison n°2
Presque tous les textes à l’écran sont en Comic Sans MS.
Long paragraphe avec des phrases interminables
N’espérez pas non plus trop vous amuser durant ces 40 minutes de jeu (WIBLA ne contient que du solo, pas de multi) : il faudra vous contenter de buter des aliens immobiles se tenant généralement bien à l’abri (debout sur le toit d’une voiture en feu, par exemple). Et grâce à vos armes sans aucun recul (sans doute car vous êtes un US MARINE), vous aurez droit à des sensations de jeu inégalées. Sans oublier le rail-shooting, obligatoire dans tout bon FPS nul à chier.
Un courageux internaute a pris la peine de s’enregistrer en train de jouer à cette merveille. L’occasion ou jamais d’admirer ce chef d’œuvre post-moderne :