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Après la présentation de Rage, nous sommes restés chez Bethesda pour jouer à Brink en multi, à 8 contre 8. Le jeu tournait sur PC, mais comme c’est souvent le cas à la GamesCom, nous étions obligés de jouer avec des gamepads de X360. [–SUITE–]

La map sur laquelle nous avons joué, vous la connaissez déjà : il s’agit du niveau des bidonvilles présenté dans la toute première vidéo du jeu. Petit briefing : pendant qu’une équipe défend bêtement, l’autre doit escorter un véhicule utilitaire jusqu’à l’autre bout du niveau, en défonçant des portes et en piratant des ordinateurs. Comme une alternative à ET: Quake Wars, avec des niveaux fermés et beaucoup moins de tactique.

Mais tout ça, on le savait déjà. Car finalement, le seul intérêt de jouer à Brink à la GamesCom, c’est de pouvoir essayer le fameux SMART qui permet de faire des glissades et d’escalader des obstacles. Pour l’utiliser, c’est tout simple : vous maintenez la gâchette gauche enfoncée et vous vous frottez aux obstacles pour les franchir. Ca fonctionne plutôt bien, mais ça n’apporte aucun avantage dans les combats : on peut finir premier sans l’utiliser, et avec la lenteur des animations, on devient une cible idéale et inoffensive dès qu’on cherche à escalader le moindre mur.

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La lourdeur du SMART est d’ailleurs renforcée par deux éléments : l’auto-aim activé sur la version PC (sûrement parce qu’on jouait au pad) et la puissance des armes qui permet de tuer en 6-7 balles. Pour finir premier, il suffit donc de se tenir à distance des ennemis, de tirer dans le tas et de se soigner dès que l’écran devient rouge. A noter que la customisation des personnages n’est qu’un gadget puisque cela n’a aucune incidence sur le gameplay.

Quand on sort de la présentation de Rage et qu’on vous colle Brink sous le nez, ça fait mal. La direction artistique est très bonne, mais il ne fait pas le poids visuellement : C’est aliasé, en dessous de la barre des 60 images par secondes (contrairement à Rage) et loin d’être impressionnant. En fait, le jeu est tout à fait baveux, à l’image de Singularity et de ses textures qui mettent trois plombes pour se charger. On imagine que Brink ne tournait pas avec les options graphiques optimales pour minimiser les risques de plantages, ce qui arrivait tout de même fréquemment.

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Conclusion : La preview est peut-être sévère, mais après avoir joué pendant plus d’une demi-heure au multi de Brink, on ne peut pas dire qu’il y ait grand chose de marquant. Ca se laisse jouer sans peine et je risque d’y passer plusieurs dizaines d’heures en multi, mais le résultat n’est malheureusement pas aussi exceptionnel qu’on l’aurait espéré.

L’avis de Dr.Loser : Moins complexe et moins tactique que Quake Wars, Brink propose uniquement des combats d’infanterie. En fait, il s’agit ni plus ni moins d’une adaptation de Wolfenstein: Ennemy Territory sur console. Il est plus lent, mais reste tout de même assez efficace. L’aspect tactique est assez simple et le jeu ne propose pas beaucoup de tricks : à priori, pour bien jouer, il suffira d’être rusé et de bien viser. Un bon petit jeu bien nerveux pour patienter en attendant un titre avec un peu plus de profondeur.

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