Une campagne solo de 10 heures, un mode multiplayer basique et la possibilité de casser quelques murs : tel fut le premier épisode de Red Faction. La deuxième partie est un peu plus sympa mais plus courte… ou peut-être est-ce le fait qu’elle soit plus courte qui la rend plus sympa.
Quoiqu’il en soit, je ne vais pas passer plus de temps a écrire ce test que j’en ai passé à finir le jeu, alors suivez bien car ca va être rapide : [–SUITE–]Ambiance sympathique
Vous incarnez Alias, un super soldat impliqué dans un conflit entre une dictature communiste (doh!) et des rebelles bolchéviques luttant pour le contrôle de la nanotechnologie. L’ambiance originale de l’univers de Red Faction est l’un des points forts du jeu.
Campagne linéaire qui pue l’adaptation console
Le vil dictateur communiste
La campagne solo est hyper linéaire et pue à plein nez l’adaptation console. Vu le peu de RAM de la PS2, les cartes sont minuscules et ne vous laissent aucune liberté d’action. Il n’y a même pas de systèmes de sauvegarde : il faut finir un niveau pour que le jeu enregistre votre progression. Comme les cartes sont minuscules, ca ne pose pas de problème à moins que le niveau commence par une séquence d’introduction impossible à sauter.
Je ne me suis pas chronométré mais je crois bien que Red Faction 2 est le FPS le plus court auquel j’ai jamais joué : deux séances de 2-3 heures et c’est bouclé. Au cours du jeu, vous ramasserez des nouvelles armes qui ne sont pas vraiment plus efficaces que celles avec lesquelles vous commencez. Pour le coup, vous jouerez quasiment tout le jeu avec une espéce de fusil mitrailleur équipé d’un lance grenade bien que vous ayez accés à plus de 12 armes arrivé à la fin de la campagne.
Techniquement acceptable
Les textures et l’architecure des premières
maps sont pour le moins spartiates
Techniquement, à la base il fallait que le jeu tourne sur une PS2, donc ne vous attendez pas à des miracles. Les models sont constitués de très peu de polygones et les textures sont minuscules. Ca reste tout de même regardable et au moins ca tourne sur des petits PC. Le seul avantage du jeu par rapport à un MoH ou un SoF2, c’est la possibilité de casser de nombreux éléments du décors grace au GeoMod. Cette technologie est beaucoup plus utilisée que dans le premier Red Faction mais reste encore sous exploitée. Dommage.
Pas le temps de s’ennuyer, c’est déjà terminé
Les eclairs et la fumée en font une des maps
les plus impressionantes du jeu
Le jeu est entrecoupé de scénes cinématiques courtes et efficaces. De plus, de nombreux niveaux vous placent au controle de la tourelle d’un engin volant, d’un char ou vous permettent de piloter un sousmarin et un exosquellette hyper puissant. Croyez-moi qu’en 5 heures de jeu, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer d’autant plus que le gameplay est plutot rapide.
Les premiers niveaux sont très médiocres et je me suis franchement demandé si je n’allais pas désinstaller le jeu au bout de 10 minutes. Puis, au fur et à mesure, le design des cartes devient de plus en plus intéressant et les scénes de batailles finales sont vraiment impressionantes et hyper bien léchées. C’est le côté positif d’un jeu console! Malheureusement, à peine le jeu commence-t-il à être intéressant qu’il se termine.
Vous pouvez en piloter aussi
Pas de multiplayer
Reste la possibilité de faire du multiplayer contre des bots. Personellement, je n’ai même pas essayé tellement j’ai trouvé navrant que les développeurs aient omis d’inclure le netcode permettant de jouer en LAN ou sur internet.
Au final
Au final, je ne regrette pas les 5 heures qui m’ont été nécessaires pour finir le jeu : c’est rapide, simple et efficace et je ne me suis pas ennuyé. Cependant, dépenser 50 euro juste histoire de vous divertir 5 heures, c’est très cher payé.
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