Alors que les développeurs de jeux francais luttent pour ne pas disparaitre, aux Etats Unis c’est le jackpot. Aujourd’hui, FastCompany nous raconte la success story d’Electronic Arts qui a pour habitude d’occuper sept places sur dix dans le top des ventes de jeux vidéo.
Comme l’article est un peu long et très romancé, je vous en dégage la substantifique moelle : les producteurs américains ont plus de moyens financiers et cherchent avant tout à faire des jeux qui se vendent plutot que de laisser libre court à leur esprit créatif et artistique. Un peu comme le cinéma :
A top title takes anywhere from 12 to 36 months to produce and costs EA between $5 million and $10 million. That’s twice as much as the company spent just six years ago[…]
L’article prend pour exemple le développement de Medal of Honor pour lequel EA a sorti les grands moyens :
The development team is obsessed with authenticity. It hired retired U.S. Marine Corps captain Dale Dye to serve as a consultant on the game. Dye, who earned three Purple Hearts fighting in Vietnam, consulted on Saving Private Ryan, Born on the Fourth of July, and Platoon[…] For the D day scenes, six designers and sound engineers traveled to Normandy to take pictures of the beaches and the towns, and to record the sounds of the French countryside.
Pour ce qui est du réalisme historique, MoHAA n’est peut-être pas une réussite mais c’est vrai qu’on se croirait plus dans un film à gros budget que quand on joue à Iron Storm.
