00200e previewComme tu le sais, ami lecteur, dans le monde du FPS, il y a une espèce à part, un genre auquel n’importe quelle encyclopédie digne de ce nom se devrait de consacrer quelques pages : cet animal rare, camarade, c’est le FPS russe. Car la Russie produit des FPS. Beaucoup. Et ils sont tous mauvais.

Pourquoi, pourquoi diable s’entêtent-ils ? La croyance populaire veut que les Russes développent des FPS parce qu’ils en vendent beaucoup en ex-URSS et que ça rapporte des thunes (120 000 boîtes de The Stalin Subway écoulées en Russie !). Que nenni ! Tout ça, ce sont des bobards inventés par des éditeurs sans scrupules. La vérité est bien plus simple : les Russes développement des FPS parce qu’ils ont froid.[–SUITE–]

En effet, après avoir bien étudié la mappe-monde du FPS, nous avons remarqué que la plupart des pays chauds (Espagne, Italie, Grêce, Turquie, Irak, Arabie Saoudite, Afghanistan) voire des continents entiers de l’hémisphère Sud (Amérique du Sud, Afrique) ne produisaient pratiquement jamais de FPS. A l’inverse, si l’on regarde les pays froids et de l’ancien bloc Soviétique (Alaska, Russie, Allemagne, Ukraine, Canada), on obtient une énorme part de la production mondiale annuelle de FPS. La corrélation entre la température locale et le développement de FPS est établie.

Bien sûr, vous noterez que le Canada produit habituellement des FPS corrects, ou du moins aux standards occidentaux (même s’ils laissent parfois passer un Rainbow Six: Lockdown). La raison est simple : les développeurs locaux sont soumis au capitalisme triomphant et proviennent souvent de pays tempérés. Orion Games, les braves développeurs de The Stalin Subway 2: Red Veil (oui, on y vient), édité par Buka, ne peuvent pas en dire autant : ils sont restés en Russie et leur jeu sent donc la bouse à plein nez.

Le jeu prend la suite de The Stalin Subway (sortie en France le 15 septembre 2006) : on y jouait un brave soldat qui lutte et tralala. Dans The Stalin Subway 2, on est après la mort de Staline, ce brave soldat a disparu et on joue sa femme qui part à sa recherche, mitrailleuse au poignet. D’ailleurs, la présentation du jeu était faite par deux jeunes femmes.

The Stalin Subway 2 alterne grands environnements vides (waouh, le métro de Moscou reproduit à l’identique, passionnant !) et ennemis stupides qu’on tue en 2 secondes. Techniquement, le jeu est à la ramasse mais pas trop, disons qu’il a juste deux ans de retard. Pour un FPS russe, c’est un exploit. La courte présentation du jeu s’est terminée par une scène burlesque : une course poursuite sur la Place rouge qui, à force de bugs, s’est transformée en grand n’importe quoi. Pour moi c’était très comique, pour les deux employées de Buka ça devait l’être un peu moins.

Nonobstant, Buka nous a tout de même filé une version preview du jeu (qui doit en fait sortir dès septembre en Russie) : le camarade Ttask s’est porté volontaire pour s’en occuper et il devrait donc vous livrer ses impressions plus détaillées sous peu.

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