Vous avez bien regardé la vidéo ? Regardez-la encore, car vous ne ferez probablement jamais ce niveau ainsi. Non pas que vous soyez incapable de trouver le même chemin, mais vous n’aurez jamais la même fluidité de déplacements, à moins de vous acharner.

On a pu essayer Mirror’s Edge hier au Festival du Jeu Vidéo à Paris, sur un niveau différent (celui montré depuis des mois). Le jeu se base sur du trial&error basique, au point que ça rappelle parfois Trackmania: on gagne en vitesse, on saute, on tombe. Mauvais angle de saut, ou saut un peu trop tôt, un peu trop tard… On respawne un peu avant, et on réessaye. Au final, la progression est très hâchée, et les niveaux de la campagne solo risquent donc de ressembler à une longue succession de chutes. Il y a quand même un petit côté vexant et addictif qui fait que l’on continue à jouer, mais le jeu risque d’être surtout intéressant pour ses time trials, une fois qu’on a bien maîtrisé le rythme des sauts et des niveaux.

Un bon point à noter: le léger remapping des contrôles, différent des autres FPS au pad, fonctionne heureusement très bien.

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