CVG publie quelques mots de Joe McDonagh, qui a démarché les éditeurs au début du développement de Bioshock pour leur vendre le concept.

Ken Levine a proposé le jeu des années durant aux éditeurs, mais aucun n’était intéressé, aussi fou que ça puisse paraître aujourd’hui. Quand j’ai rejoint Irrational, mon job était de signer un contrat avec un éditeur pour Bioshock. Je me rappelle avoir proposé le jeu à un éditeur, qui a ensuite confié à un ami que c’était «juste un autre putain de FPS PC qui se vendra à 250 000 exemplaires.»

Ce genre d’attitude m’a vraiment gonflé. System Shock II a eu un succès critique fou mais s’est mal vendu, ce qui a éloigné les éditeurs. Je me suis très vite rendu compte d’un truc: chez un éditeur, votre patron ne saura jamais que vous avez refusé un futur hit, mais si vous signez une daube, il le saura très vite. Vous risquez moins de vous faire virer en ne prenant pas de risque. Ce genre de mentalité entraîne l’industrie dans un cul de sac créatif.

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